«A grande fome na Ucrânia»
contra historiador-cronista
Na sua crónica de hoje no «Público». citando um livro, Rui Tavares refere que nele se conta «como
as técnicas de assassinato em massa foram primeiro experimentadas nesta
zona da Europa por Estaline na Grande Fome da Ucrânia , entre 1930-33»
Por hoje, não venho tomar posição mas apenas facultar a informação de que esta tese já foi repetida milhares de vezes mas tem contestação. Nesse sentido, só venho facultar aos leitores que não os conheçam os textos de sentido contrário da historiadora francesa Annie Lacroix-Riz (antiga aluna da École normale supérieure (Sèvres), agregada de história, Doutora em Letras. Prof. de História Contemporânea na UYnierdidade Paris II- Denis Diderot).
Diz a Wikipédia :
«La controverse sur l’Holodomor
Dans une « présentation critique de documents originaux »34 sur l’ « extermination par la faim » en Ukraine en 1933 (Holodomor en ukrainien), diffusée à ses étudiants en 200435 mise à jour36 et complétée37
en 2008, Lacroix-Riz conteste la présentation de cette famine comme
résultant d’une intention « génocidaire » du pouvoir soviétique,
préférant y voir « une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement »35, qui « résultait de phénomènes naturels et sociopolitiques »37. Elle s’appuie notamment sur les analyses de Wheatcroft et Davies38, qui, selon Mark Tauger, « réfutent décisivement les explications intentionnalistes »39. Elle dénonce une « opération de propagande », « un bobard » et préfère évoquer « une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement »40. Elle reprend à son compte l’analyse de Douglas Tottle (en) (selon lequel le Holodomor est une création « frauduleuse » de « propagandistes nazis »41), dont elle considère l’ouvrage « essentiel »36,42. Ses articles sur ce sujet furent au cœur d’une importante controverse.
À propos de la famine en Ukraine de 1932-33, elle écrit : « L’URSS a connu en 1932-1933 une sérieuse disette
conduisant à un strict renforcement du rationnement, pas une famine et
en tout cas pas une famine à “six millions de morts”… » et dénonce une
« opération de propagande », un « bobard », une « campagne de presse43 ». Cet article a suscité en 2006 de vives réactions, dans les associations de la diaspora ukrainienne, dont le Congrès mondial ukrainien44. À la suite de ces propos, une association d’Ukrainiens, soutenue par l’historien Stéphane Courtois, a organisé une pétition pour « appeler les plus hautes autorités de l’État à tout mettre en œuvre pour lutter contre le révisionnisme
stalinien », que l’on peut interpréter comme une demande de suspension
comme professeur d’université. Il s’en est suivi une contre-pétition,
dont les premiers signataires sont principalement des communistes dits
orthodoxes45.
Dans une interview de septembre 200746, interrogée par Daniel Laurent sur l’éventuelle dimension négationniste
de son démenti du génocide stalinien en Ukraine, l’historienne réplique
en accusant ses contradicteurs de vouloir surtout dédouaner les
« autonomistes » ukrainiens, antisémites auxiliaires des Einsatzgruppen :
« Qu’on cesse de prendre les criailleries des associations “ukrainiennes” ou présumées telles pour des propos scientifiques. Ce que celles-ci me reprochent, et elles l’avouent dans leurs sites, c’est avant tout de montrer, dans divers travaux, publiés, eux, tel Le Vatican, l’Europe et le Reich, que les mouvements “autonomistes” ukrainiens dépendaient financièrement de Berlin bien avant la Deuxième Guerre mondiale, qu’ils ont contribué à l’extermination des juifs et des Russes d’URSS (Raul Hilberg l’a exposé avant moi et plus longuement) et que Szepticky, évêque de Lemberg (autrichienne) puis Lwow (polonaise), a été le soutien de la stratégie autrichienne puis allemande en et contre la Russie, tsariste puis bolchevique, depuis les premières années du XXe siècle, sous l’égide du Vatican. Qu’il ait béni la division nazie “Galicia”, et que les « autonomistes » ukrainiens aient participé en masse aux massacres de juifs et de Russes aux côtés de l’occupant allemand sont des affirmations qui rendent les associations “ukrainiennes” hystériques. Elles reposent sur des faits établis. »
ver também (em inglês)
- l’Ukraine, “Collaborators: Allied Intelligence and Organization of Ukrainian Nationalists”, http://bit.ly/2vJnhxvreports/hitlers-shadow.pdf
- Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987, http://bit.ly/2vJ8KSetottlefraud.pdf
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