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terça-feira, 31 de agosto de 2021

 

Non, ce qui se passe en Afghanistan n’est pas une « guerre des civilisations » ! – par Bruno Drewski

Après la débandade US en Afghanistan : notre ami Bruno Drweski réplique à Michel Rogalski dans « ‘Initiative communiste »

Non, qui se passe en Afghanistan n’est pas une « guerre des civilisations » !

Réponse de Bruno Drweski à un article de Michel Rogalski paru dans « Liberté », hebdomadaire du PCF-59

 Bruno Drweski, Maître de conférence HDR, INALCO, Paris

 Dans un entretien accordé par Michel Rogalski paru dans Liberté-Hebdo du 20/26 août, dernier constate que la défaite des Etats-Unis face aux talibans en Afghanistan change l’ordre international, ce à quoi on peut a priori souscrire. qui surprend par contre, c’est son affirmation péremptoire que l’hyperpuissance US avec son complexe militaro-industriel, semble devoir désormais s’évanouir puisqu’il ne devrait plus y avoir « de grandes expéditions guerrières possible de la part des Etats-Unis », y compris en Amérique latine donc ? Pour ce qui est du Moyen-Orient, les jeux semblent définitivement faits car « Il n’y a plus aucune force pour s’opposer » à « l’islam radical (qui) s’est affirmé ». La Syrie laïque et victorieuse avec ses alliés semble donc avoir disparu, à moins évidemment de repousser, selon des critères essentialistes, les pays musulmans de « l’axe de la résistance » dans le même camp des « islamistes radicaux » que celui des pétromonarchies pro-occidentales, de leurs réseaux de mercenaires et de terroristes. Ce destin funeste devrait d’ailleurs être aussi le nôtre puisque « La France est dans la même situation vis à vis du Sahel aujourd’hui ». On remarquera au passage qu’Israël, qui joue tout de même un rôle majeur dans la fragilisation de la région et dans la généralisation des frustrations des populations musulmanes, est carrément oublié comme fauteur de guerre. Dès lors, la suite coule de source, exit la lutte des classes, exit l’impérialisme, la cause des conflits peut être réduite à un « choc de civilisations » car, Rogalski l’affirme : « Samuel Huntington prédisait qu’il n’y avait pas de guerre gagnable contre une autre civilisation  (…). Depuis vingt ans on a beaucoup assisté à de nombreux conflits de type civilisationnel ». Pour un « chercheur » se réclamant en principe du socialisme scientifique et de l’internationalisme, on croit rêver. Ce n’est même plus du marxisme à géométrie variable, c’est carrément de l’opportunisme rejoignant les conceptions essentialistes de la droite la plus réactionnaire et la plus rance.

« Islam radical » ou pillage impérialiste ?

Et pour enfoncer le clou, les conséquences de la défaite US devraient, selon l’auteur, entrainer des exodes de masse car « ce type de régimes radicaux va provoquer des mouvements de populations ». Les migrations seraient donc dues à ces régimes, et non aux guerres d’intervention étrangère ni au pillage par le capitalisme mondialisé. On se demande dès lors si les masses d’Ukrainiens, de Baltes, de Syriens, de Bangladais ou autres Sénégalais et Marocains qui fuient vers l’Ouest ou vers le Nord, le font aussi à cause de l’« islam radical » et non pas à cause de la misère, des guerres et de l’absence de perspectives de  endogène. Cerise sur le gâteau, des pays comme l’Iran, le Pakistan ou la Turquie « émergent de plus en plus du fait de l’absence des Etats-Unis ». Conclusion, « quand le chat n’est pas là, les souris dansent », et ces pays ne posséderaient aucune vitalité propre qui pourrait expliquer pourquoi ils « émergent ». Vision néocoloniale que l’on espère inconsciente ! Peu après les attentats du 11 septembre 2001, lors de la réunion du Conseil d’Orientation d’Espaces Marx, Michel Rogalski croyait sans doute pouvoir profiter de l’effet de surprise pour prolonger le communiqué d’un PCF alors en pleine « mutation » qui appuyait la réaction des « Etats-Unis et des dirigeants qu’ils se sont donnés ». Il prôna ouvertement à cette occasion une alliance des communistes avec les Etats-Unis pour combattre l’islam. Ce qui fut rejeté. Vingt ans plus tard, la même idée resurgit sous une forme plus habile, et elle trouve à s’affirmer dans un hebdomadaire qui se réclame d’une tradition anti-impérialiste!

Un monde sans perspective ou des possibilités de progrès ?

Le monde que nous promet Rogalski est donc sans aucune perspective progressiste puisque Etats-Unis, France, Russie, Chine, Pakistan, Iran,  Turquie « Chacun va avancer ses pions. Le problème c’est que ce sera sur le dos des populations », donc aucune lutte, aucune révolution, aucun progrès possible semble-t-il, les jeux sont faits. Rogalski a toutefois raison sur deux points, cette défaite de l’ensemble USA/OTAN est plus profonde encore que la défaite du Vietnam car on pouvait tenter de justifier cette dernière par la force du camp d’en face, alors soutenu par l’URSS, alors qu’en Afghanistan, il n’y a pas de camp d’en face… et pourtant, c’est la défaite. Et un autre grand perdant en Afghanistan, c’est bien l’Inde… ce qui permet toutefois à Rogalski de ne pas mentionner l’autre grand perdant, Israël, car on peut supposer que le processus d’intégration de l’Eurasie allant de l’Asie orientale jusqu’aux rivages syro-libano-palestiniens de la Méditerranée va peut-être s’accélérer si les talibans à la recherche de économique s’y insèrent, diluant du coup leur « radicalisme » au passage. 

Car, sans qu’il soit question de baisser la garde contre l’obscurantisme qu’ont favorisé partout la contre-révolution anticommuniste et l’unilatéralisme états-unien de moins en moins triomphant, peut-être existe-t-il des perspectives réelles et prometteuses de progrès dans une région débarrassée des armées impérialistes ?

sábado, 28 de agosto de 2021

Para mim um dos melhores esclarecimentos da ideologia

 

Como a ideologia liberal criou o humanismo imperialista

24/08/2021

Por
Breno Altman

Os principais países capitalistas se dedicaram, nos últimos 80 anos, a diluir o conceito de imperialismo, uma ideia central às correntes revolucionárias na compreensão da luta de classes mundial, para substituí-lo por um vago discurso democrático capaz de maquiar interesses geopolíticos de potências bélicas e domesticar a esquerda.

Um afegão agacha enquanto um grupo de soldados do Exército dos EUA passa em Yayeh Kehl, perto de Cabul, no Afeganistão, em 14 de novembro de 2002. AMEL EMRIC-POOL / GETTY IMAGES

Um dos mais importantes capítulos da tensão entre marxismo e liberalismo, há várias décadas, desenrola-se ao redor da agenda de direitos humanos, potencializada após a derrota do nazifascismo. Ao contrário de ter se constituído em um contrato básico para diferentes nações e sistemas, o confronto entre socialismo e capitalismo a tornou uma narrativa em disputa, na qual os comunistas largaram em vantagem, por seu desempenho no esmagamento do hitlerismo.

As democracias liberais tiveram que recuperar terreno nessa contenda, sob o risco de uma depreciação cultural e moral que estimulasse a irrupção de processos revolucionários. O pós-guerra, a partir de 1945, colocou o campo imperialista, já sob a direção dos Estados Unidos, diante de um tremendo desafio: como desgastar a enorme legitimidade adquirida pela União Soviética no combate ao nazismo?

Essa batalha não poderia ser travada no terreno dos avanços sociais. Tampouco na seara do desenvolvimento econômico, com as incríveis taxas de crescimento da economia soviética de 1945 a 1960. Na comparação sobre direitos das mulheres e luta contra o racismo, os Estados Unidos passariam vergonha. 

Corte ideológico

Aos poucos foi ganhando peso um conceito que salvaria os Estados imperialistas dessa enrascada perigosa: a ideia de totalitarismo, trabalhada com maior refinamento pela filósofa Hannah Arendt. Na contraposição à teoria marxista sobre luta de classes e imperialismo, a famosa pensadora propunha como marca de corte a questão democrática, cuja referência seria, em termos gerais, o sistema político-jurídico fundado pelas revoluções burguesas e ampliado após o seu triunfo. A base dessa abordagem seria a adoção de eleições diretas ou parlamentares, liberdades políticas, pluralidade partidária, alternância de governo, separação de poderes e respeito aos direitos individuais.  

Os Estados deveriam ser divididos entre os que respeitavam esse sistema e os que o violavam, constituindo-se em poderes autoritários, tirânicos ou totalitários. Por esse critério, por exemplo, Estados Unidos e Inglaterra estariam ao lado da democracia, enquanto a Alemanha nazista e a União Soviética estariam de braços dados com o totalitarismo. Hitler e Stalin seriam, segundo essa leitura, os dois demônios do século XX. 

A contradição principal da época, portanto, não seria entre proletariado e burguesia, entre Estados colonizadores e povos colonizados, entre imperialismo e socialismo, mas entre democracia e ditadura, entre o “mundo livre” e os regimes totalitários. 

Legitimidade imperialista

Arendt e seus pares talvez levassem ao pé da letra essa teoria, mas os operadores políticos dos Estados imperialistas a conduziram para propósitos mais funcionais. Ditaduras e tiranias que estivessem a serviço do “mundo livre” deveriam ser acolhidas, desde que comprometidas a fustigar o totalitarismo sobrevivente, o soviético, ao mesmo tempo em que as nascentes democracias populares, aliadas a Moscou, deveriam ser sufocadas até que perecessem. 

Esse enfrentamento com o movimento comunista, porém, entre os anos 50 e 70, parecia estar longe de ser vitorioso. O fortalecimento do campo socialista seguia adiante, com a vitória das revoluções chinesa, cubana e nicaraguense, o triunfo dos vietnamitas contra os imperialismos francês e norte-americano e a descolonização da África, entre outros episódios. 

Era tão escancarado o alinhamento da Casa Branca com tiranias corruptas e antipopulares que a crítica ao socialismo real era percebida como pura hipocrisia. Para que o axioma proposto por Hannah Arendt passasse a ter maior eficácia, os Estados Unidos precisavam se livrar, ao menos no hemisfério ocidental, da imagem vinculada a ditaduras sanguinárias, particularmente na América Latina. 

Por essa razão, na última metade dos anos 70, durante o governo de Jimmy Carter, a Casa Branca começou a dar peso cada vez maior ao discurso de direitos humanos, pressionando pelo fim de alguns regimes militares e adotando políticas que pudessem reforçar a noção de “mundo livre”, atribuída à economia de mercado e à democracia liberal. Tratava-se de uma missão complexa, pois convivia com a continuidade da Operação Condor, a autocracia monárquica da Arábia Saudita e o sustento das tiranias centro-americanas. Tal discurso, afinal, não carregava a intenção de eliminar ditaduras, mas o propósito de legitimar a ação imperialista.

Essas políticas incluíam fundos a universidades e centros de pesquisa, meios de comunicação e entretenimento, dentro e fora dos Estados Unidos, para impulsionar abordagem supostamente humanista, dando-lhe maior musculatura e repertório.  Apesar do endurecimento tático no período Reagan-Bush, entre 1980 e 1992 – marcado pela corrida armamentista, a intervenção na Nicarágua, o envolvimento no Afeganistão e a escalada contra o Irã dos aiatolás, entre outras passagens -, não houve alterações relevantes na narrativa encorpada por Carter. Na prática, foi transformada em uma doutrina imperialista, oferecendo justificativas à violação da autodeterminação dos povos.

Defesa de minorias?

O retorno dos democratas à Casa Branca, com Bill Clinton (1993-2000), significou novo impulso a essa embocadura, fortalecida pelo desaparecimento da União Soviética. Na ordem mundial unipolar que passaria a vigorar, os Estados Unidos assumiram o papel de tribunal e polícia contra governos que rejeitassem sua dominação, recorrendo inapelavelmente ao argumento de reação a distintas espécies de totalitarismos. 

As guerras contra a Iugoslávia, a última nação europeia sob governo comunista, nos anos 90, foram emblemáticas dessa lógica. A pretexto da defesa de minorias nacionais, Clinton ordenou à Organização do Tratado do Atlântico Norte (OTAN), com a tradicional subserviência dos demais Estados imperialistas, que fizesse desaparecer do mapa o último Estado do velho continente que resistia, de algum modo, à restauração capitalista e à incorporação no ordenamento hegemônico. 

O caso iugoslavo é interessante porque demonstra que a doutrina imperialista dos direitos humanos se abria para outros temas além das liberdades formais, sobretudo a defesa de nacionalidades oprimidas, sempre que isso fosse conveniente para os interesses norte-americanos. Esse discurso, por exemplo, valia para os muçulmanos da Bósnia, mas Israel jamais foi ameaçado por uma tempestade de bombas que fizesse o sionismo recuar dos territórios palestinos ocupados desde 1967.  

Outra novidade trazida pela cena pós-soviética, no roteiro imperialista, foi a disseminação de análises vinculadas ao choque de civilizações, como enunciado na célebre obra de Samuel P. Huntington. Para esse autor norte-americano, um conhecido conselheiro do regime de apartheid na África do Sul, o confronto ideológico entre capitalismo e socialismo fora substituído pelo conflito cultural entre o Ocidente capitalista e democrático contra civilizações atrasadas, reconfigurando o pensamento colonial do século XIX e disparando uma ampla agressão contra Estados muçulmanos que resistiam à tutela do oeste imperial. 

Neoliberalismo progressista

Com o colapso da URSS e o recuo do marxismo em escala planetária, essa doutrina imperialista dos direitos humanos começou a ganhar influência até mesmo em setores de esquerda. Na medida em que o capitalismo se tornara invencível, afinal, o objetivo de sua superação deveria ser trocado pela busca de uma regulação mais inclusiva, ainda que nos termos propostos pelos cardeais do “mundo livre”. 

A esquerda tinha longa e arraigada tradição na defesa dos direitos humanos, em todos os seus aspectos, das liberdades formais à luta contra o racismo e pela igualdade de gênero, dos instrumentos democráticos às reivindicações sociais e econômicas. A compreensão predominante, porém, era que a realização desses direitos, em sua plenitude, seria dependente da derrota do imperialismo em escala mundial e da superação do capitalismo. 

Não apenas esses direitos seriam limitados e condicionados, nas sociedades capitalistas, como sua aplicação em Estados socialistas poderia ser fortemente pressionada por sabotagens, sanções, bloqueios e ações militares promovidos pelas potências imperialistas. Esse cenário dava centralidade, portanto, ao combate contra o sistema comandado pela Casa Branca, em uma orientação que deveria determinar todos os passos dos movimentos revolucionários, incluindo as alianças com Estados e partidos não-socialistas, mas objetivamente anti-imperialistas. 

A troca da revolução pela inclusão modificou radicalmente esta percepção entre forças progressistas, uma vez que substituía a lógica anticapitalista por melhorias nos marcos ditados pelo pensamento liberal, ainda que questionando constrangimentos, incongruências e contradições. 

Um momento emblemático foi o apoio ativo do primeiro-ministro italiano Mássimo D’Alema, antigo dirigente do Partido Comunista Italiano (PCI), aos bombardeios contra Belgrado, em 1999, com os aviões da OTAN decolando da base aérea de Aviano. Seu argumento principal era de tirar lágrimas dos olhos mais secos, tamanha a solidariedade com os albaneses do Kosovo, ao lado de Clinton e Tony Blair, acusando o presidente iugoslavo, Slobodan Milosevic, de promover uma “limpeza étnica”. 

O humanismo passou a ser ancoradouro para os que desacreditavam do marxismo e do socialismo. Na prática, conduziu antigos agrupamentos, lideranças e intelectuais marxistas à hegemonia cultural do liberalismo, da democracia ocidental e capitalista, ainda que lhes permitindo funcionar, em certos momentos, como agentes críticos.

Associada a relevantes lutas sociais desde os anos 60, essa possibilidade de influência sobre antigos setores de esquerda e camadas médias mais ilustradas conduziu à agregação de uma terceira onda temática na cartilha imperialista, depois da democracia político-jurídica e da proteção às nacionalidades oprimidas. O novo ciclo, aberto com Clinton, mas atingindo seu auge com Barack Obama, absorveu narrativas do feminismo, da luta antirracista e do combate à homofobia.

Esse adendo discursivo-programático, baseado em representatividade e empoderamento, está muito longe de apresentar as chagas a que se refere como fenômenos estruturais do capitalismo, especialmente nas nações periféricas e de história colonial. Diversifica, no entanto, as ferramentas de legitimação do imperialismo e neutralização de contingentes que poderiam integrar alguma forma de oposição efetiva. A filósofa norte-americana Nancy Fraser cunhou o termo “neoliberalismo progressista” para retratar essa transmutação da hegemonia burguesa. 

Materialismo ou pós-modernidade?

O caso do Afeganistão é bastante sintomático sobre como funciona o humanismo imperialista. Ainda que a ocupação do país pelas tropas norte-americanas, em 2001, seja explicada pelo atentado da al-Qaeda ao World Trade Center, em setembro daquele ano, a propaganda anterior e posterior à invasão revela o mecanismo cultural e moral acionado pela Casa Branca. O fundamentalismo islâmico, outrora aliado no combate à União Soviética e aos comunistas afegãos, passava a ser apresentado, particularmente na versão praticada pelo Talibã, como uma monstruosidade anticivilizatória, com destaque à brutalização contra mulheres. As tropas mandadas por Washington, para os mais incautos, teriam um papel libertador. Na pior das hipóteses, não fazia sentido atuar decididamente contra essa invasão ocidental se a alternativa seria um governo misógino, medieval e cruel. 

A discussão sobre imperialismo quase desaparece, ao menos perde toda centralidade nesse enfoque, para ser substituída por um debate moral entre a selvageria do Talibã, mesmo que concretamente confrontado com o imperialismo, e a civilização democrática-ocidental, ainda que representada pelos atropelos militares da maior potência capitalista. 

A mudança de agenda para o terreno dos direitos humanos, ainda que não absolvesse os Estados Unidos, condenava pesadamente seus inimigos nessa nação da Ásia Central. Como um empate, na batalha das ideias, é melhor que uma derrota, a Casa Branca pôde passar vinte anos satisfatoriamente tranquilos sobre a questão afegã, com uma resistência internacional de baixa intensidade.

Claro que o barbarismo do Talibã merece todas as condenações, mas fica desfalcada a análise sobre o conjunto da obra. Deve ser essa a pedra angular pela qual se pode interpretar, de um ponto de vista progressista, a situação no Afeganistão, como propõem os Estados Unidos e seus áulicos? 

Para começo de conversa, a invasão norte-americana, com a morte de 60 mil civis, e o estabelecimento de um governo títere representaram alguma conquista importante para o povo e as mulheres do Afeganistão? Ou apenas mais destruição e opressão, por conta de interesses da superpotência e das corporações beneficiadas por lucrativos contratos? Não foi exatamente a ação imperialista que legitimou o Talibã, apesar de todos os crimes cometidos entre 1996 e 2001, como a principal organização da guerra de libertação nacional, sustentada por amplos setores da população, incluindo os que sofreram sob o regime dos mulás?

O fato é que a doutrina liberal dos direitos humanos, comprada por vozes de esquerda nessas décadas de defensiva ideológica, tirou de perspectiva a revogação do sistema imperialista, para oferecer uma mensuração por sintomas de sofrimento. A misoginia do fundamentalismo islâmico, por exemplo, de inegável crueldade, cancelaria o papel anti-imperialista que poderia exercer o Talibã, porque o mal para as mulheres que essa organização provocaria seria igual ou mais grave que os danos impostos pela ocupação norte-americana. 

O potencial emocional desse tipo de narrativa, em uma época na qual a materialidade marxista se vê desafiada pela metafísica pós-moderna, revela-se uma arma inestimável para os Estados Unidos controlarem, ao menos parcialmente, focos de ira no Ocidente contra suas ações, ao contrário do que ocorreu no passado, como na Guerra do Vietnã.

Claro que a opção marxista não pode significar renúncia à luta pelos direitos humanos como programa dos povos. Ao contrário, a intensificação desse combate ajuda a criar uma consciência emancipatória mais radical e ampliada. Essa plataforma, no entanto, somente tem eficácia e viabilidade se subordinada a uma concepção que estabeleça, como objetivo estratégico, a supressão do neocolonialismo imposto pelos Estados imperialistas e da ordem internacional que representam. Todos os movimentos e Estados dispostos a romper com o imperialismo ou combatê-lo, portanto, devem ser apoiados nesse âmbito de sua conduta, ainda que mereçam a mais férrea oposição interna quando se tratem de poderes dispostos a oprimir seu próprio povo. 

Consenso bolchevique

Muito instigante, a esse respeito, uma antiga entrevista de Leon Trotsky, concedida a Mateo Fosa, em setembro de 1938:

“Existe atualmente no Brasil um regime semifascista [Estado Novo, sob comando de Getúlio Vargas] que qualquer revolucionário só pode encarar com ódio. Suponhamos, entretanto, que a Inglaterra entre em conflito militar com o Brasil. Eu pergunto a você: de que lado do conflito estará a classe operária? Eu responderia: nesse caso eu estaria do lado do Brasil ‘fascista’ contra a Inglaterra ‘democrática’. Por quê? Porque o conflito entre os dois países não será uma questão de democracia ou fascismo. Se a Inglaterra triunfasse, ela colocaria um outro fascista no lugar e fortaleceria o controle sobre o Brasil. No caso contrário, se o Brasil triunfasse, isso daria um poderoso impulso à consciência nacional e democrática do país e levaria à derrubada da ditadura de Vargas. A derrota da Inglaterra, ao mesmo tempo, representaria um duro golpe para o imperialismo britânico e daria um grande impulso ao movimento revolucionário do proletariado inglês.” 

Nesse cenário hipotético, o revolucionário russo retoma a tradição marxista, sem se deixar levar pela justa fúria contra a tirania e compreendendo qual a contradição principal diante do ataque imperialista a uma nação periférica. Sua posição não significava conciliação com o governo Vargas durante o Estado Novo, mas uma análise arguta de como a luta contra o imperialismo é a peça que move o jogo. 

Ironicamente, a posição de Trotsky guarda similitude com a de seu arquirrival no Partido Bolchevique, Josef Stalin, exposta em seu livro “Sobre os fundamentos do leninismo”, originalmente publicado em 1924:  

“Nas condições de opressão imperialista, o caráter revolucionário do movimento nacional de modo algum implica necessariamente na existência de elementos proletários no movimento, na existência de um programa revolucionário ou republicano do movimento, na existência de uma base democrática do movimento. A luta do emir do Afeganistão pela independência de seu país é, objetivamente, uma luta revolucionária, apesar das ideias monárquicas do emir e dos seus adeptos, porque essa luta enfraquece, decompõe e mina o imperialismo.”

Essa coincidência entre pensadores tão opostos revela como era pacificada, no marxismo, a teoria da luta de classes e do imperialismo, subordinando todos os demais aspectos e batalhas dos trabalhadores por sua emancipação. Mais ainda, nos mostra como era intenso o esforço para tratar os assuntos da realidade a partir de uma racionalidade materialista e dialética, sem se deixar levar pelos fortes sentimentos que emergem das barbáries cometidas nos processos históricos.  

A doutrina liberal dos direitos humanos, um instrumento da dominação imperialista, se presta exatamente a derrogar os alicerces do pensamento marxista, por uma série de mecanismos que pasteurizem a lógica revolucionária, limitando-a a um caleidoscópio de empatias fragmentadas e aprisionando seu potencial nas fronteiras do velho sistema, desnutrindo qualquer ameaça à ordem estabelecida pelos senhores do capital e da guerra.

in Jacobin Brasil

sexta-feira, 27 de agosto de 2021

Allen W. Wood - Karl Marx

 Wook.pt - Karl Marx

Sinopse

This is one of the most respected books on Marx's philosophical thought. Wood explains Marx's views from a philosophical standpoint and defends Marx against common misunderstandings and criticisms of his views. All the major philosophical topics in Marx's work are considered: the central concept of alienation; historical materialism and Marx's account of social classes; the nature and social function of morality; philosophical materialism and Marx's atheism; and Marx's use of the Hegelian dialectical method and the Marxian theory of value.The second edition has been revised to include a new chapter on capitalist exploitation and new suggestions for further reading. Wood has also added a substantial new preface which looks at Marx's thought in light of the fall of the Soviet Union and our continued ambivalence towards capitalism, exploring Marx's continuing relevance in the twenty-first century.

Sempre Kant

 «. Liberdade

  • A teoria da liberdade de Kant, e especialmente a ideia de que somos livres apenas no mundo inteligível além da natureza, também tem sido o principal obstáculo para a aceitação de sua filosofia moral. O escândalo só aumentou com o passar do tempo, à medida que cada vez menos filósofos morais acham tolerável sobrecarregar a moralidade com uma metafísica sobrenaturalista extravagante.
  • Aqui está uma verdade conceptual sobre as razões: se é impossível para nós fazer de outra forma, isso nunca pode ser porque há uma razão para agirmos como agimos.
  • O livre arbítrio é uma questão tão filosófica , nesse sentido, quanto existe. A ética kantiana não deve se apresentar como tendo uma solução para ele. Se o problema da liberdade é uma ferida filosófica aberta, então a maneira certa de pensar sobre a teoria totalmente inaceitável de Kant da liberdade numenal ( de númeno: Númeno ou noúmeno é um objecto ou evento postulado que é conhecido sem a ajuda dos sentidos.) é que é o sal que os filósofos têm a obrigação profissional de esfregar na ferida para que não possam se esquecer dele. isto.»
  • Allen W. Wood

 


Allen Wood sobre ética (1): Kant e o respeito mútuo

Allen WoodAllen W. Wood é professora emérita de Ruth Norman Halls na Universidade de Indiana e professora emérita de Ward W. e Priscilla B. Woods na Universidade de Stanford. Ele é um dos mais renomados estudiosos da filosofia moral de Kant vivos hoje. Por mais de quarenta anos, ele expandiu a compreensão das pessoas sobre os ideais de Kant e ajudou a promover uma comunidade ativa debatendo e compartilhando perspectivas sobre a ética kantiana. Tive a honra de ter a chance de fazer algumas perguntas sobre seu trabalho incrível.

Chris Bateman: O primeiro livro de filosofia moral que li foi sua magnífica edição 'Rethinking the Western Tradition' de Fundamentos de Kant - e me apaixonei não apenas pela ética kantiana, mas também pela vibrante discussão coletada nos ensaios aqui. A troca entre você e Shelly Kagan nos dois jornais finais parecia particularmente acalorada! Existe uma história por trás disso?

Allen Wood: Não vá em busca de problemas! Shelly Kagan e eu não concordamos sobre algumas questões filosóficas na ética, ou sobre como ler Kant. Mas sempre fomos colegas muito amigáveis ​​em Yale, e não vejo nada "acalorado" em nenhum de nossos ensaios no livro que você mencionou.

Chris: Acho que li as divergências filosóficas entre vocês dois e as interpretei como algo mais dramático! Acho que talvez os jornais contemporâneos nos preparem para esperar batalhas de personalidade, que então procuramos ...

Allen: Bem, eu o convidei para escrever o ensaio para aquele livro, e fiz isso sabendo (em termos gerais) o que ele iria dizer. Eu queria sua perspectiva e acho bom que haja uma variedade de posições sobre o assunto da teoria ética.

Chris: O que você acha da diversidade de perspectivas morais disponíveis hoje?

Allen: Mais ou menos meio século atrás, a ética (pelo menos na tradição analítica anglófona) era dominada pelo utilitarismo, e outras posições raramente eram levadas a sério. Isso mudou muito. O trabalho de John Rawls, e livros como Onora (Nell) O'Neill's Acting on Principle , fez com que as pessoas prestassem mais atenção à teoria ética kantiana.

Chris: E quanto à ética da virtude contemporânea?

Allen: Isso acrescentou outra perspectiva valiosa, que foi deflagrada pelo artigo um tanto incendiário de Elizabeth Anscombe "Modern Moral Philosophy" (1958).

Chris: Mas ainda há grande discordância sobre a ética e a metaética.

Allen: É claro que os filósofos discordam sobre os fundamentos da ética (como sobre tudo o mais)! Uma questão filosófica pode ser definida como aquela em que qualquer resposta que você dê está aberta a objeções insuperáveis. A única questão é qual dessas posições irremediavelmente controversas é a menos indefensável e a abordagem mais lucrativa para elas. Existem muitas dessas questões e dizem respeito, além disso, aos próprios fundamentos de todas as ciências e outros campos onde as pessoas conseguiram encontrar formas de responder às suas perguntas.

Chris: Gosto dessa atitude, em que a filosofia é vista como uma fonte de perguntas mais do que uma fonte de respostas. As perguntas costumam ser a parte mais importante de qualquer investigação!

Allen: Este é o sentido em que a filosofia "fundamenta" as ciências, ou a vida social, ou a fé religiosa. Isso mostra que tudo isso é profundamente questionável. Naturalmente, as pessoas discordam sobre isso, e quais posições são ascendentes em um determinado momento mudam e seguem em ciclos, sem nenhuma posição retornando exatamente da mesma forma que antes. Não quero dizer essas observações com espírito cético, no entanto, porque acho que temos que tomar uma posição sobre questões básicas a fim de agir ou fazer progresso nas ciências, e devemos basear nossas ações e crenças no melhor evidências e argumentos disponíveis. O importante é que os filósofos permaneçam engajados com outras pessoas que adotam abordagens diferentes. O único crime definitivo, tanto na filosofia como na vida em geral, é a complacência.

Chris: Você tem sido um defensor apaixonado de ver a ética kantiana como mais do que uma mera 'máquina de salsicha' (o seu termo!) Para produzir respostas a questões éticas - ainda assim, esta caricatura das opiniões do filósofo prussiano ainda parece passar pelo 'oficial história 'com muita frequência. Às vezes parece que as pessoas lêem a primeira parte do Fundamento e, em seguida, simplesmente ignoram tudo o mais que ele escreveu! o que você fez disso?

Allen: Eu acho que é compreensível, mas (quando você pensa sobre isso) obviamente errado tirar sua impressão de uma obra filosófica pelo modo como ela começa. É lógico que a mensagem de um filósofo realmente emerge mais perto do final de um livro do que no início, porque é claro que um argumento chega à sua conclusão não no início, mas no final.

Chris: Então você acha que este não é apenas um problema que afeta a interpretação da obra de Kant?

Allen: Outro bom exemplo é Locke. As pessoas pensam que Locke é um empirista porque o Ensaio sobre a compreensão humana começa com um ataque a idéias e conhecimentos inatos. Se prestassem atenção ao seu relato sobre o conhecimento no Livro Quatro, veriam que seus pontos de vista são muito próximos aos de Descartes. Conhecimento para Locke é a percepção intelectual de concordância ou discordância entre idéias, modelada na ciência a priori da matemática. O acúmulo de informações sensoriais não é conhecimento para Locke.

Chris: Tanto Locke quanto Kant escreveram há mais de dois séculos - esse é um problema que se agrava com o passar do tempo?

Allen: Não necessariamente. As pessoas pensam que O Capital de Marx é um livro difícil porque começa com a análise do valor, que (Marx avisa no Prefácio) é difícil, mas o resto do livro (como a maioria dos escritos de Marx) não é obscuro ou difícil, mas brilha com seu estilo de escrita maravilhoso e bastante popular. (É claro que as classes dominantes ainda têm interesse em dissuadir as pessoas de lerem Marx, então elas querem que pensemos que ele é difícil e obscuro.) É uma falha triste na natureza humana que as pessoas não tenham paciência para ler obras para o fim - ou, muitas vezes, até mesmo depois do começo.

Chris: Voltando ao trabalho de base , seu trabalho deixou muito claro para mim quantas maneiras existem para interpretar mal o argumento de Kant aqui.

Allen: Eu digo aos alunos, quando ensino a ética de Kant, que nas primeiras cinquenta vezes que li a Fundamentação não entendi nada, mas aceitei muitos dos erros comuns, porque eram fáceis de cometer e se tornaram santificados por gerações de leitura errada por outros. Mas o ponto mais básico sobre a ética kantiana é aquele que John Rawls fez muitos anos atrás: Ela deve ser vista não como uma ética de comando austero, mas de respeito mútuo e auto-estima. Meu desenvolvimento da ética kantiana foi dedicado a trazer à tona essa verdade sobre a ética kantiana, embora às vezes de maneiras diferentes de Rawls.

Chris: Eu ouço muitos professores de filosofia dizerem que não apreciaram totalmente o Fundamento da primeira vez - acho que aproveitei muito mais minha primeira tentativa, precisamente porque sua edição ajuda a orientar o leitor no contexto não apenas do texto , mas em termos de discussões sobre esse texto que ainda estão acontecendo hoje. Você me ajudou a evitar algumas das armadilhas usuais, fornecendo uma chave-mestra para o texto, sem a qual eu certamente teria cometido alguns dos erros usuais.

Allen: Os erros são especialmente graves com o Groundwork porque a discussão inicial sobre agir por dever é fácil de mal-interpretada (e, em minha opinião, geralmente é mal interpretada). Não acho que essa discussão seja sobre a importância de escolher motivos morais em vez de motivos não morais (e acho que Kant não acreditava que possamos fazer tais escolhas, porque nossos motivos são em grande parte opacos para nós mesmos). Seu ponto aqui - como eu poderia dizer tendenciosamente - é que a moralidade é mais verdadeiramente ela mesma quando é difícil do que quando é fácil. A moralidade é importante na vida humana porque nós, humanos, somos tão imperfeitamente racionais que precisamos nos restringir, lutando contra nossas propensões naturais, se quisermos agir de acordo com a razão.

Chris: Mas não foram apenas as seções iniciais que deram origem a distorções dos conceitos e ideais de Kant, certo?

Allen: Não, muitas pessoas entendem mal o que Kant está fazendo com os quatro exemplos da Segunda Seção do Fundamento .

Chris: Você gasta um pouco de espaço examinando isso em seu livro Kant's Ethical Thought , mas esta é essencialmente a base para sua reclamação de 'máquina de salsicha' que mencionei antes!

Allen: As pessoas trazem para a leitura deste texto a suposição de que a filosofia moral consiste em encontrar algum teste bacana nos dizendo o que fazer, um teste que pode ser aplicado com a mesma facilidade e sucesso por um tolo ou canalha como por um sábio e bom pessoa. E então eles vêem os exemplos de Kant como tentativas de oferecer tal teste. Naturalmente, eles ficam desapontados, porque tal teste não existe, ou poderia existir. E é claro que nunca ocorreu a eles que Kant está totalmente ciente disso.

Chris: Conforme você apresenta o pensamento de Kant, o conceito de ética como o universal - a primeira fórmula - tem um papel muito menor do que normalmente é dado.    

Allen: Os critérios de "universalização" de Kant, se você observar como ele realmente os aplica, têm um objetivo muito estreito. Ele está interessado na situação de um agente que é moralmente consciencioso em um nível básico e percebe que tem um certo dever - por exemplo, o dever de não fazer uma promessa que não pretende cumprir - mas é tentado a pensar que seus próprios desejos ou interesses, ou algo sobre sua situação particular (por exemplo, a urgência de sua necessidade de dinheiro, que ele é tentado a pedir emprestado sem intenção de reembolsá-lo) podem justificar abrir uma exceção a esse dever em seu próprio benefício. O teste de Kant é projetado para mostrar a tais agentes que seus próprios gostos ou auto-preferência não justificam fazer tais exceções a seus deveres.

Chris: Então, em vez de um procedimento de decisão para substituir o pensamento moral, o teste de universalidade serve para mostrar aos indivíduos onde eles estão deixando de agir moralmente.

Allen: A primeira fórmula de Kant do imperativo categórico nunca foi projetada para fazer mais do que isso, e é, afinal, apenas a primeira das três formulações que Kant apresenta na Segunda Seção. Como ele nos diz, eles representam uma "progressão", de modo que os últimos são mais ricos e adequados do que os primeiros.

Chris: No entanto, ainda prevalece a visão de que esta é toda a história da ética kantiana - o psicólogo Jonathan Haidt comete esse erro crasso em seu último livro, por exemplo.

Allen: Muitos leitores se comportam como se a única contribuição de Kant para a ética tivesse sido essa primeira e mais pobre formulação do princípio moral. E eles entendem mal até mesmo sua intenção em oferecer isso. Kant, como Platão ou Aristóteles ou Spinoza ou Hegel ou quase qualquer grande filósofo, não é fácil de entender, mas muito fácil de interpretar mal. Este é o principal motivo pelo qual vale a pena dedicar muita atenção e esforço à leitura dos textos mais importantes da história da filosofia - o Simpósio de Platão , ou o Livro Z da Metafísica de Aristóteles , ou a Fenomenologia do Espírito de Hegel .

Chris Bateman: A última parte do século vinte parecia mostrar uma espécie de renascimento na erudição kantiana. Você e Christine Korsgaard são talvez as pessoas mais associadas a ele, mas agora parece haver um grande número de acadêmicos escrevendo sobre a ética kantiana! Você sente um reconhecimento crescente de que ainda não entendemos totalmente tudo o que a ética de Kant tem a oferecer, que ainda há muito a explorar?

Allen: No caso de Kant, como no caso de muitos grandes filósofos, seus insights fundamentais ultrapassam em muito sua própria apreciação das conclusões que se seguem a partir deles. Assim, é muito fácil para pessoas hostis a Kant, ou impacientes com a dificuldade de seus escritos, encontrar (más) desculpas para descartar sua filosofia, na forma de suas próprias visões temporais ou idiossincráticas sobre sexo, ou pena capital, ou raça ou a posição das mulheres na sociedade.

Chris: Muito do seu trabalho, tanto no Pensamento Ético de Kant quanto na Ética Kantiana mais recente , explora as diferenças entre o que a filosofia moral de Kant afirma e o que o próprio Kant acreditava. E a maioria das afirmações mais ofensivas de Kant parecem ser do último tipo.

Allen: Considerado no contexto de sua própria época, Kant foi sobre muitos tópicos social, moral e politicamente progressista; mas muitas de suas opiniões sobre questões específicas que são muito importantes para nós agora parecem grotescas, ridículas ou mesmo abomináveis. Há muitas pessoas que descartam a filosofia moral com a observação casual e condescendente de que as opiniões das pessoas inevitavelmente refletem seu próprio tempo e cultura, e todas as questões morais precisam ser entendidas no contexto, de modo que é inútil propor teorias filosóficas gerais a respeito delas. Essas mesmas pessoas, no entanto, são as primeiras a ignorar o contexto histórico do pensamento de um grande filósofo e as primeiras a rejeitá-lo porque ele não compartilha de nossas opiniões mais recentes sobre as questões que nos importam.

Chris: Às vezes me pergunto se há um medo de quão vasto o corpus do conhecimento humano se tornou - de tal forma que as pessoas estão procurando qualquer desculpa para reduzir o que precisam ler. A filosofia, em particular, parece dispensável para muitas pessoas hoje, o que tem um custo trágico porque precisamos dela agora tanto - senão mais - do que nunca.

Allen: É importante, ao pensar sobre questões morais e políticas, perceber que, no fundo, elas são profundamente problemáticas, e precisamos nos engajar em teorizações e raciocínios fundamentais e freqüentemente abstratos até mesmo para ver a base de nossas próprias opiniões sobre elas. Os filósofos do passado que mais podem nos ajudar a fazer isso não são necessariamente aqueles que estavam mais à frente de seu tempo ao pensar sobre as questões que mais nos preocupam hoje. Assim, se você quer encontrar alguém no final dos anos 18 º século que melhor antecipou nossos pontos de vista sobre o papel da mulher na sociedade, você não pode olhar para Kant, Fichte ou Hegel para isso, mas deve olhar em vez de Mary Wollstonecraft ou para Kant amigo Gottlieb Hippel.

Chris: Os méritos da abordagem de Kant estão em outro lugar.

Allen: Se você quiser entender os fundamentos filosóficos fundamentais de nossa crença na dignidade humana e na igualdade, Kant é provavelmente o lugar para procurar isso. Algumas pessoas desejam permanecer apenas na superfície em seu pensamento - e talvez para fins de atividade política imediata, isso seja o suficiente. Mas também existe o papel de compreender as raízes do que pensamos. É claro que, ao compreender essas raízes, você também verá como é problemático todo o nosso pensamento sobre questões morais.

Chris: As pessoas geralmente procuram respostas e não gostam de encontrar apenas mais perguntas.

Allen: Talvez seja disso que essas pessoas realmente tenham medo. Eles querem permanecer complacentes com seus dogmas ou crenças. Eles têm medo do absurdo fundamental da condição humana.

quarta-feira, 25 de agosto de 2021

 

Planeta em chamas: como a crise capitalista aprofunda o colapso ambiental

A constatação é inequívoca: o processo de crise econômica capitalista é acompanhado por uma destruição ambiental mais sistemática e irreversível, por uma exploração de recursos naturais mais intensa e profunda, agora bancada a crédito.

Por Maurilio Botelho.

É difícil acompanhar a sucessão de destruição florestal e de ecossistemas pelo fogo. Nos últimos anos, um círculo infernal de incêndios foi visto na América, Europa, África, Oceania e até mesmo nas terras frias do Ártico, na superfície da tundra ou identificado sob a camada congelada. Florestas tropicais ou temperadas, pântanos e savanas, tudo está servindo de combustível, alimentando o fogo insaciável que devasta não apenas ambientes “naturais” mas também fazendas e aldeias ou mesmo casas suburbanas, resorts turísticos e bairros populares.

Essa desgraça global aciona imediatamente três tipos de negacionismo. Primeiro, aquele que nega qualquer vinculação dos incêndios com a mudança climática mundial. Mas é preciso diferenciar a negação tout court das alterações atmosféricas com o cuidado “científico” com a “causa particular” dos incêndios, ou seja, quem aceita por princípio a tese do aquecimento global, mas nega os seus efeitos. O terceiro negacionismo tem origem “semiótica”: como tudo agora é narrativa e representação, a proliferação de imagens de florestas queimando nas TVs é enxergada como decorrente do exagero, da onipresença dos próprios meios de comunicação disponíveis.

É claro que determinados biomas têm o fogo como parte integrante de sua ecologia, assim como muitos incêndios foram provocados conscientemente (o “dia do fogo” na Amazônia, por exemplo). Também é evidente que há muito mais construções avançando hoje sobre áreas ecologicamente inflamáveis e o acesso instantâneo às cenas de mansões suburbanas torrando na Califórnia ou de ilhas gregas queimando acrescenta uma dimensão nova para a percepção da “opinião pública” mundial. Mas o negacionismo epistemológico que acredita que a destruição é exagerada pela sua representação midiática e a falsa humildade metodológica mque recusa aceitar os efeitos das transformações mundiais têm o mesmo efeito anestésico do negacionismo climático: a objetividade social não é de modo algum questionada como a base para a devastação ambiental.

O último relatório do Painel Intergovernamental sobre Mudanças Climáticas (IPCC) não deixa dúvida sobre o aquecimento global, assumindo um tom catastrófico.1 A temperatura da superfície da Terra foi 1,09 graus mais alta entre 2011-2020 do que entre 1850-1900. As concentrações atmosféricas de CO2 foram maiores, nesse período, do que em qualquer momento em pelo menos 2 milhões de anos e as concentrações de metano e óxido nitroso foram as maiores dos últimos 800 mil anos (IPCC, 2021, p.9). Entre 2011-2020, a área média de gelo do mar Ártico atingiu o ponto mais baixo desde 1850. O nível médio do mar subiu mais rápido desde 1900 do que em qualquer momento anterior, em 3 mil anos, e o oceano aqueceu mais rápido no século passado do que em 11 mil anos (IPCC, 2021, p.9). Mesmo as estimativas mais otimistas apontam que o avanço do aquecimento global nos levará, em 2040, para um aquecimento médio de 1,5 grau acima do período de 1850-1900 (IPCC, 2021, p.18), ou seja, a “meta de segurança” do Acordo de Paris para 2100 será atingida em menos de duas décadas. As condições ambientais se tornarão mais instáveis e destrutivas, com “aumentos na frequência de ondas de calor e secas simultâneas em escala global” e “clima de incêndio [fire weather] em algumas regiões de todos os continentes habitados” (IPCC, 2021, p.11).

Mas esse importante acúmulo de dados e sua organização sistemática através da ciência climática se perde na agregação de “fontes diversas”, dos “fatores” e dos “impactos” estabelecidos de modo positivista. Ou seja, enquanto o negacionismo não quer saber de qualquer apreensão geral dos processos, o procedimento dos cientistas que alertam e comprovam a mudança climática se embaralha na justaposição e somatório de processos naturais e “antrópicos”, acolhidos sem qualquer reflexão histórica e social. A transformação ambiental é interpretada como uma a-histórica “atividade humana” – o que alimenta os seus derivados malthusianos – ou é reduzida a um “problema industrial” – com o que se propõe toda a ordem de soluções pós-industriais “verdes”, “sustentáveis” etc.

A origem da destruição profunda e em escala global não está em algum elemento “antropogênico” (ou antropológico), mas no fim-em-si da máquina produtiva capitalista, que precisa fazer de dinheiro mais dinheiro utilizando a matéria-prima natural como parte integrante de sua dinâmica fetichista. A natureza destrutiva da forma social capitalista está em sua processualidade que transforma a “natureza” em mero conteúdo material para a produção de mercadorias: enquanto cada vez mais “insumos” naturais entram nesse sistema para sair como mercadorias, cada vez mais resíduos desse processo de produção são deixados pelo caminho. A transformação de capital em mais capital, que domina toda a vida sob o Sol com o mercado globalizado, precisa aumentar a transformação da matéria física para dar continuidade a essa grande indústria de processamento humano e natural que é a “forma social do capital” (Marx). Para esse processamento se exige mais energia humana abstrata na forma de trabalho, mas também mais energia natural em forma física. Em sua esmagadora maioria, seja como o fogo quente de motores à explosão movidos por combustível fóssil ou como o fogo luminoso de motores elétricos, a energia que move essa máquina tem por efeito a emissão de gases de efeito estufa (principalmente o dióxido de carbono da queima do combustível, o metano da decomposição da matéria orgânica nas grandes represas hidrelétricas e o óxido nitroso da agricultura industrializada com seus fertilizantes químicos). O resultado é que a humanidade, sob o regime de produção incessante de mercadorias, aquece o mundo efetivamente através do uso desenfreado de uma energia que prende mais luz solar numa atmosfera progressivamente mais espessa.

Mas a história de ascensão da sociedade capitalista, em que o mercado se expandiu submetendo todo o mundo à sua dinâmica de gasto de energia humana e física e, portanto, deixou cada vez mais refugo às suas costas, teve um ponto de inflexão há cerca de quarenta anos. Com a transformação tecnológica desencadeada pela revolução microeletrônica, a aceleração da produtividade expele e torna gradativamente irrelevante a energia humana no processamento das mercadorias e o sistema passou a produzir menos riqueza social abstrata com a exploração do trabalho. Um paradoxo se estabeleceu: quanto menos trabalho empregado nos processos de produção, menor é o valor presente em cada mercadoria individualmente e o resultado é a falência da própria estrutura básica da economia de mercado, uma crise que só pode ser compensada ou postergada através da ampliação da produção de mercadorias. É preciso uma expansão absoluta da produção de mercadorias para compensar o emprego relativo menor de trabalho em cada uma delas.

Exatamente porque o “fogo” interno social da produção da riqueza social – o trabalho – é cada vez menos utilizado, o fogo externo ambiental – a energia – precisa ser cada vez mais explorado para ampliar a produção de mercadorias. E a eficiência energética alcançada no emprego menor de energia por cada produto em particular acaba compensada pelo gasto absoluto crescente da produção. Como sintetizou Tomasz Konicz, “o aumento da produtividade, que na verdade é indispensável para a realização de uma forma de economia que conserva recursos, atua no capitalismo como um acelerador do fogo, já que aqui uma racionalidade funcionalista cega deve servir ao fim irracional em si mesmo de valorização ilimitada de capital, que está perecendo por causa de suas contradições crescentes”. Mas como a expulsão do trabalho é também a redução geral do poder de compra na forma de salários, o único modo de fazer essa montanha de mercadorias circular é induzir a demanda por “meios artificiais”, através do crédito, endividamento, renda básica ou mesmo indiretamente pela famigerada “expansão monetária”.

Não é por acaso que na passagem para a “sociedade pós-industrial”, ou seja, exatamente sob o influxo da revolução microeletrônica e da redução radical da população diretamente envolvida na produção, a emissão de gases de efeito estufa tenha se ampliado. Ao contrário do que se imagina, não vivemos uma história milenar de poluição ambiental, mas de aceleração intensiva da destruição com a “hipermodernidade” capitalista em crise: mais da metade do dióxido de carbono resultante da queima de combustíveis fósseis foi lançado na atmosfera nas últimas três décadas (WALLACE-WELLS, 2019), durante a onipresença do discurso idiotizante do “desenvolvimento sustentável”. Aqui se vê que falar numa “atividade antrópica” destrutiva em geral é uma cegueira que impede a identificação da dinâmica social ambientalmente corrosiva e em aprofundamento com a crise sistêmica. Qualquer “conflito intergeracional” que aponte para uma herança secular maldita de poluição no passado industrial também não consegue perceber que a grande devastação foi realizada nas últimas décadas, sob os olhos de boa parte da jovem população mundial (que possui em média 30 anos de idade). Por isso testemunhamos a aceleração radical da estufa global: as quatro últimas décadas foram, sucessivamente, mais quentes do que qualquer década que as precederam desde 1850 (IPPC, 2021, p.6) e os últimos cinco anos foram os mais quentes já registrados.

Talvez essa aceleração tenha a ver com o fato de que, enquanto os apologetas da nova ordem global enaltecem a “sociedade pós-industrial” e até mesmo a esquerda começa a delirar com projetos que associam “desenvolvimento econômico” e “transição energética”, sem colocar em xeque a própria economia de mercado, a máquina capitalista continua aquecendo a caldeira mundial com uma verdadeira regressão energética financiada por capital fictício. Embora com alguns recuos anuais conjunturais, o consumo mundial de carvão mineral tem aumentado no último meio século, uma involução histórica.2 Durante a pandemia, os maiores consumidores mundiais anunciaram a ampliação do uso dessa fonte tradicional de energia da Primeira Revolução Industrial. A “revolução do petróleo de xisto”, que inverteu a dependência dos EUA do petróleo externo e afetou diversas economias exportadoras (Venezuela, por exemplo), é basicamente dependente da emissão de dinheiro e taxas de juros básicas negativas (Cf. VERLEGER JR., 2001). E os subsídios e investimentos em combustíveis fósseis estão longe de diminuir:

“Apenas entre 2016 e 2018, com o Acordo de Paris já em vigência, 33 bancos canadenses, chineses, europeus, japoneses e dos EUA canalizaram US$ 1,9 trilhão para a indústria de combustíveis fósseis, numa trajetória de aumento desses financiamentos a cada ano: 2016 — US$ 612 bilhões; 2017 — US$ 646 bilhões e 2018 — US$ 654 bilhões. Para se ter uma ideia de contexto, os investimentos em energia solar em 2018 foram de US$ 131 bilhões […], isto é, apenas um quinto dos investimentos diretos em combustíveis fósseis nesse mesmo ano e menos que os financiamentos apenas do JP Morgan Chase em combustíveis fósseis nesse triênio (US$ 196 bilhões). Em 2017, as transferências de recursos para a indústria de areias betuminosas cresceram 111% em relação a 2016, sendo este o setor mais pesadamente financiado no âmbito dos combustíveis fósseis (Hill, 2018). As três maiores administradoras de ativos financeiros do mundo — The Vanguard Group, State Street Corporation e Blackrock — canalizaram nesse triênio US$ 300 bilhões em investimentos na indústria de combustíveis fósseis. Blackrock, a maior administradora de fundos do mundo, com US$ 7 trilhões em ativos, é também a maior investidora em novas minas de carvão, uma das maiores investidoras em petróleo e gás e a maior investidora dos EUA em destruição das florestas tropicais. Juntos, essas “Big Three” gerem ativos maiores que o PIB da China e os ativos em carvão, petróleo e gás por elas administrados aumentaram 34,8% desde 2016” (MARQUES, 2020)

Com essa tendência, o resultado não pode ser outro senão a aceleração da combustão planetária. Sob temperaturas mais elevadas, incêndios catastróficos bateram o recorde em Portugal, em 2017, e no norte da Europa, em 2018.  Multiplicaram-se na Costa Oeste dos EUA, em 2018 e 2019, em seguida também na África Central, assim como no Pantanal e Amazônia, quando a fuligem acumulada e transportada pelo ar cobriu o Sol em São Paulo (agosto de 2019). Também na Austrália, incêndios históricos arrasaram parte do país entre 2019-2020 e o fogo seguiu consumindo várias regiões do planeta, quando a NASA informou que os incêndios bateram todas as medições já registradas: “os incêndios em Nova Gales do Sul (Austrália), no Ártico Siberiano, na costa oeste dos Estados Unidos e no Pantanal brasileiro foram os maiores de todos os tempos, com base nos 18 anos de dados sobre incêndios florestais globais”. Nas últimas semanas do corrente ano, temperaturas recordes e secas foram responsáveis pela combustão de florestas no Canadá, EUA e Brasil. Agora, toda a bacia do Mediterrâneo está sofrendo incêndios gigantescos, seja em países africanos (Argélia), europeus (Grécia, Turquia, Espanha, Itália, Portugal) ou do Oriente Médio (Israel). Na Sibéria, segundo o Greenpeace, ocorre possivelmente o maior incêndio de toda a história.

Milhões de pessoas foram deslocadas apenas nos últimos cinco anos em função desses incêndios ou queimadas, mas os efeitos devastadores dessa combustão mundial são rejeitados pelo negacionismo radical, minimizados pelo negacionismo epistemológico ou simplesmente ignorados pela indiferença da “opinião pública” internacional, que apresenta imagens rotineiras do fogo no noticiário e, após os comerciais, fala da importância de diminuir o uso da sacola plástica e elogia as novas técnicas de energia limpa.3

Mas o inventário do fim do mundo, acumulado no levantamento dos cientistas, não deixa dúvida do grau de aniquilação ambiental com a elevação da temperatura. Nos incêndios da Austrália, em 2020, estima-se que 2,8 bilhões de animais morreram ou foram deslocados pelo fogo e seca. Recentemente, a onda de calor no Pacífico e nas latitudes elevadas de EUA e Canadá levou à morte de mais de um bilhão de animais marinhos, muitos deles foram literalmente cozidos com a elevação da temperatura da água. Não há estimativa precisa de como as últimas queimadas na Amazônia impactaram a biodiversidade, mas nos incêndios do Pantanal, ano passado, quando cerca de 26 % da vegetação foi destruída, cálculos iniciais apontavam para 10 milhões de animais afetados; agora cientistas estimam 4,65 bilhões de animais mortos, feridos ou deslocados. Uma nova extinção em massa se desenrola à nossa vista também derivada da mudança climática global (WALLACE-WELLS, 2019), como no passado geológico, mas agora provocada pelo capitalismo como “máquina de combustão mundial” (Konicz).

Todos esses eventos apontam ainda para uma “retroalimentação” da catástrofe climática. Quanto mais floresta é incendiada, mais dióxido de carbono é despejado na atmosfera: quase metade de toda emissão de gases de efeito estufa no Brasil são decorrentes da destruição da Amazônia, mas a redução da cobertura vegetal agora anula a própria função da floresta como um “sumidouro de carbono”, invertendo o seu balanço natural em favor das emissões.4 No Ártico, o aquecimento e os incêndios sobre o permafrost liberam progressivamente o metano acumulado durante milênios, podendo ativar a chamada “arma de clatratos”. Por fim, em mais um exemplo de “reforço sistêmico”, os oceanos aquecidos perdem gradativamente a capacidade de retenção de dióxido de carbono devido à acidificação (Cf. CAMPOS, 2014).

A constatação é inequívoca: o processo de crise econômica capitalista, mesmo com seus índices econômicos esquálidos, “desindustrialização” e desemprego em massa, é acompanhado por uma destruição ambiental mais sistemática e irreversível, por uma exploração de recursos naturais mais intensa e profunda, agora bancada a crédito. Há, portanto, uma relação de “retroalimentação” também entre a crise do capitalismo e o colapso ambiental,5 gerando “catástrofes sociais da natureza” (Robert Kurz) como parte do cotidiano. Mas a sociedade capitalista em queda, ao contrário de abrir caminho para novas formas de relação e inovação social, insufla seu fogo destrutivo através do capital fictício para se manter de todos os modos de pé, arrasando campos e florestas para a produção de commodities, reduzindo a diversidade natural e produzindo monstros biológicos com sua ciência e tecnologia high-tech na busca de um lucro em queda. Os excluídos do processo econômico pela microeletrônica e automação agora se somam ao refugo industrial, ativando uma espiral de devastação social e ambiental. Essa chama capitalista deve ser apagada antes que a sua lógica fetichista incinere a vida social, mas é preciso levar a sério a crítica radical das categorias básicas dessa formação social. Para isso é preciso combater um quarto negacionismo: aquele que recusa admitir a incompatibilidade da lógica da mercadoria, do dinheiro e do capital com a manutenção da própria vida.


Maurilio Botelho organizou recentemente o dossiê “Crítica do valor”, da edição n. 35 da revista da Boitempo, a Margem Esquerda #35. Vale a pena conferir!


Referências bibliográficas
CAMPOS, Edmo J. D. Campos. O Papel do Oceano nas Mudanças Climáticas Globais. Revista USP, n. 103, p.55-66, 2014.
DAVIS, Mike Davis. A apocalíptica “segunda natureza” da Califórnia. Revista Ihu On-line, 29 set. 2020.
IPSS. Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), Climate Change 2021: The Physical Science Basis (Summary for Policymakers), 2021.
KONICZ, Tomasz. Die Weltverbrennungsmaschine: Warum ein ressourcenschonender Kapitalismus prinzipiell unmöglich ist. Neues Deutschland, 22 jan. 2021.
MARQUES, Luiz. O colapso socioambiental não é um evento, é o processo em curso. Revista Rosa, série 1, mar. 2020.
MARQUES, Luiz. Capitalismo e colapso ambiental. Editora da Unicamp: Campinas, 2015.
VERLEGER JR, Philip K. QE and Oil Prices: Why the United States will be the new arbiter of oil inventories. The International Economy, 2001, p. 56-59.
VILLAR, André Gomez; BOTELHO, Maurilio Lima Botelho. O fim do “capitalismo verde”. Sinal de Menos, ano 10, n. 13, 2018.
PIVETTA, Marcos. Amazônia, agora, é fonte de CO2. Revista Pesquisa Fapesp, ed. 287, jan. 2020.
PIVETTA, Marcos. A Amazônia perde o gás. Revista Pesquisa Fapesp, ed. 306, ago. 2021.
WALLACE-WELLS, David. A terra inabitável: uma história do futuro. São Paulo: Cia. das Letras, 2019.

Notas
1 O relatório de 2003, The challenge of the slums, do ONU-Habitat, foi o primeiro a assumir um tom sombrio, tratando de moradias precárias e favelização que envolvia quase um bilhão de pessoas no mundo. Os comunicados da FAO também têm se destacado pelo alerta da regressão mundial: o último aponta o quanto a crise sanitária da covid-19 agravou a já trágica pandemia de fome e carência alimentar, ampliada pela crise climática: “entre 720 e 811 milhões de pessoas no mundo enfrentaram fome em 2020 – até 161 milhões a mais do que em 2019. Quase 2,37 bilhões de pessoas não têm acesso à alimentação adequada em 2020 – um aumento de 320 milhões de pessoas em apenas um ano. Nenhuma região do mundo foi poupada” (The State of Food Security and Nutrition in the World 2021, FAO-ONU, Rome, 2021, p. vi).
2 “Desde 1970, no limiar da primeira crise do petróleo, o mundo utilizava o carvão como fonte de 12 % da energia primária – uma redução significativa frente a 1880, quando era responsável por 97 % da produção de energia primária. Em 2010, a base energética do carvão chegou a 27 % e em 2014 atingiu 30,1 % (VILLAR; BOTELHO, 2018).
3 Como os meios de comunicação sobrevivem de escândalos cotidianos esquecidos já no dia seguinte, da pauta pasteurizada criada pelos anunciantes e de conveniências políticas de ocasião, não espanta que os novos indicadores demonstrem a maior destruição na Amazônia em uma década sem a mesma repercussão de 2019.
4 “Entre 2010 e 2017, a maior floresta tropical do planeta liberou anualmente, em média, algumas centenas de milhões de toneladas a mais de carbono do que retirou do ar e estocou em sua vegetação e solo” (PIVETTA, 2020). Veja também os dados mais atuais que apontam que a Amazônia Oriental, mais afetada pela expansão da fronteira agrícola e urbanização, emite mais gases de efeito estufa (PIVETTA, 2021).
5 Por outra lado, a crise ambiental aprofunda as formas destrutivas do colapso capitalista e até mesmo um autor que ainda pensa nos termos de “crises cíclicas” enxerga uma nova era de crises econômicas onde os “crescentes custos das crises ambientais [assumem] cada vez mais o papel de protagonista” (MARQUES, 2015).

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Maurilio Lima Botelho é Professor de geografia urbana da Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro (UFRRJ), e autor do artigo “Crise urbana no Rio de Janeiro: favelização e empreendedorismo dos pobres” que integra o livro Até o último homem: visões cariocas da administração armada da vida social, organizado por Pedro Rocha de Oliveira e Felipe Brito (Boitempo, 2013), e do artigo “Guerra aos ‘vagabundos’: sobre os fundamentos sociais da militarização em curso”, publicado na revista Margem Esquerda #30. Também é organizador do dossiê “Crítica do valor”, da Margem Esquerda #35. Colabora com o Blog da Boitempo esporadicamente.

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