O balão sobe e os salários descem
Les salaires chutent.
Depuis
la crise financière, les salaires réels ont diminué de plus de 9% aux
Etats-Unis et les baisses d’impôts des entreprises n’ont pas été
utilisées pour augmenter les salaires.
L’argent
généreusement imprimé par la Fed a-t-il alors été employé à des
investissements augmentant la productivité ? Non plus : selon une étude
du FMI (1), les gains de productivité ont ralenti depuis la période 2000
– 2007.
[NDLR : Malgré tout, chaque jour qui passe, les Insiders de la Silicon Valley deviennent plus riches
[NDLR : Malgré tout, chaque jour qui passe, les Insiders de la Silicon Valley deviennent plus riches
la
fausse monnaie a été utilisée : à des rachats d’actions par les
entreprises – ce qui explique le niveau actuel des marchés actions ; à
prévenir la faillite de zombies, ce qui explique que les défauts se font
rares sur le marché obligataire.
Par
conséquent, les taux ne montent pas, les actions sont hors de prix,
l’épargne et la prise de risque sont punies au lieu d’être justement
rémunérées.
Concernant
les achats d’actions à crédit, la “dette sur marge” rapportée à la
taille de l’économie comme à la capitalisation des entreprises est à un
niveau jamais vu depuis… la bulle de 1929.
Cette dette sur marge représente actuellement 3,27% du PIB et 2,17% de la capitalisation (2).
20 000 milliards
de dollars plus tard, la baisse des salaires réels, malgré des
statistiques d’emploi et de chômage flatteuses, nous révèle bien que les
politiques monétaires sont incapables de créer une vraie prospérité.
Les
politiques monétaires créent une croissance factice, une économie
Potemkine mais pas plus. La vraie prospérité se mesure en PIB par
habitant, en salaire par habitant en pouvoir d’achat. Pas en fausse
monnaie. la Chronique A
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