Le 29 mai 2020 s’est tenu le meeting unitaire pour appeler à « virer Macron et l’euro-mondialisation virale »[1].
Une réussite ayant rassemblé communistes, progressistes et patriotes
antifascistes, syndicalistes de combat, Gilets jaunes et travailleurs,
intellectuels et universitaires. Ce rendez-vous était indispensable pour
ne jamais oublier la victoire de la souveraineté nationale et populaire le 29 mai 2005, lorsque 55% des Français rejetèrent par référendum le « Traité établissant une constitution pour l’Europe » (TECE).
Ce 14 juillet 2020 est particulier à plus d’un titre.
D’abord, parce qu’il s’inscrit dans le contexte de la politique
austéritaire et réactionnaire des euro-gouvernements
Philippe et Castex et du tyran Macron, entraînant la dissolution de la
France et de la République une et indivisible, l’euro-démantèlement
des services et de la fonction publiques (hôpitaux, Laurent Brun “On ne
peut s’empêcher de relier suppression de lits d’hôpital avec la
politique d’austérité budgétaire décidée par l’Union européenne et la
gestion néolibérale du service Laurent Brun “On ne peut s’empêcher de
relier suppression de lits d’hôpital avec la politique d’austérité
budgétaire décidée par l’Union européenne et la gestion néolibérale du
service Éducation nationale, EDF-GDF, SNCF, Code du travail, Sécurité
sociale, retraites par répartition), l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques, l’euro-arasement des libertés publiques. Ensuite, parce qu’il s’agit du 85e anniversaire du Front populaire, qui organisa une manifestation unitaire le 14 juillet 1935
sur des bases franchement antifascistes et anticapitalistes,
patriotiques et internationalistes ; un rassemblement associant les
drapeaux révolutionnaires rouge et tricolore, bien loin du « projet » du
faussaire Onfray[2], et que les signataires de l’appel du 29 mai[3] perpétuent aujourd’hui face à Macron-Philippe-Castex, le MEDEF et l’UE. Enfin, parce que le 14 juillet reste avant tout le symbole de la Révolution visant à rompre avec l’Ancien Régime, un jour d’affirmation de la souveraineté nationale et populaire,
aux antipodes de l’extrême droite contre-révolutionnaire se prétendant
mensongèrement « patriotique » (tout en refusant de sortir de l’euro, de
l’UE et de l’OTAN – sans même parler du capitalisme) et « populaire »
alors qu’elle combat tous les syndicalistes et travailleurs en lutte,
acceptent le destruction du Code du travail, etc.
Oui, le 14 juillet est d’abord une journée révolutionnaire,
celle du peuple en lutte pour la défense de la souveraineté patriotique
et populaire – « La patrie ou la mort » clamèrent par la suite Castro
et Guevara –, celle d’un peuple refusant la politique réactionnaire
portée par la macronie et leurs affidés prétendument « Républicains » ou
« socialistes »/« écologistes », le MEDEF, la mortifère UE et la fausse
« mondialisation heureuse » (Banque mondiale, FMI, OMC). Elle ne saurait être l’apanage de l’extrême droite fascisante,
qui voue aux gémonies les Jacobins – Robespierre et Saint-Just en tête –
en les qualifiant de génocidaires, qui méprise les Sans-culottes et qui
crache sur la Première République ; et que dire des nostalgiques de
Pétain qui rétablit l’Ancien Régime réactionnaire dès son arrivée au
pouvoir en 1940…
C’est pourquoi le Pôle de Renaissance communiste en
France, avec l’ensemble des forces signataires de l’appel du 29 mai
2020, appelle à soutenir et à participer à toutes les manifestations
organisées par les syndicalistes de combat en ce mardi 14 juillet 2020,
mais aussi à organiser autant que possible des rassemblements en faveur
d’un 14 juillet patriotique et populaire, antifasciste et
anti-européiste, reprenant le combat de la Commune de Paris, du Front
populaire de 1936 et du Conseil national de la Résistance qui
associèrent le drapeau tricolore, celui des soldats de l’An II victorieux à Valmy, de la République et de la Révolution, et le drapeau rouge des travailleurs en lutte contre les forces du Capital.
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